Leloup rôde en province
par Pascal Milette et Catherine Angelillo
dans Le Musicien Québécois, août 1991
Critique

Leloup, né d'un croisement entre le coyote fin stratège et le grand méchant loup à la dent affilée. Leloup, Jean Leloup rôde en province tout l'été. Du Festival d'été de Québec, au Festival International Rock de Montréal, en passant par le Club Soda et le Spectrum, il fait des ravages et charme le jeune public assoiffé de rock'n'roll.

Notamment, le 25 mai dernier, alors que Jean Leloup donnait son concert au Club Soda, le Musicien Québécois s'y trouvait. Et Leloup le futé n'a pas déçu. Il crie, hurle, agace et rit du public avec le public. L'énergie qui émane de cette bête de scène rejoint le spectateur qui en redemande sans cesse. Et comme Leloup n'attaque jamais les planches seul, il est entouré d'une horde efficace de musiciens qui supportent ses textes au son d'une musique des années soixante et soixante-dix rappelant Hendrix et les Stones. A ses côtés se retrouvent le guitariste Alex Cochard et les anciens membres des Taches, François Lalonde à la batterie, Gilles Brisebois à la basse et Yves Desrosiers à la guitare solo. Ce dernier a vraiment impressionné le public en interprétant des versions lelouesques (sic) de Purple Haze (Fumée mauve) de Jimi Hendrix et de Smoky Man.

Depuis la sortie de son premier disque Menteur, en passant par le deuxième L'Amour est sans pitié, à la chanson 1990, certains diront que Leloup progresse. D'autres diront qu'il régresse au point de vue musical. Les opinions sont partagées.

Leloup. A conseiller pour certains. Leloup. Puristes s'abstenir.

Photo: Catherine Angelillo

Merci Alex!

MCC, LTC
Cet article contient aussi une image: [1]
page principale | articles: alphabétique | articles: chronologique | photos

Dernière mise à jour le 20 janvier 2005.
http://news.lecastel.org
Conception: SD