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Jean Leloup acoustique: une rivière de musiques entraînantes, d'histoires captivantes et de création improvisée qui coule sans barrage
par Jesse Robichaud dans Le Front, 10 septembre 2003 |
Critique
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Jean Leloup acoustique: une rivière de musiques entraînantes, d'histoires captivantes et de création improvisée qui coule sans barrage
par Jesse Robichaud dans Le Front, 10 septembre 2003 |
Critique
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Jean Leloup nous a fait goûter à son oeuvre, à sa folie, à ses souvenirs de voyages, à ses amours perdus ainsi qu'au délire de son subconscient samedi soir dans l'intimité de l'Osmose. Ce spectacle acoustique a mis en vedette Jean Leloup en solo avec sa guitare. Ce rappel a été organisé par la Féécum à la dernière minute à la demande du public. La prestation de Jean Leloup a dépassé les attentes de tous. Celui qui a commencé son spectacle en se demandant «où est ce que ça a tout commencé?» a rapidement entraîné son public sur un voyage musical improvisé parsemé d'anecdotes hilarantes. Chaque chanson coulait dans une autre si bien qu'on ne savait plus où une commençait et l'autre finissait. Vers le milieu du spectacle, le rocker québécois s'est assis par terre pour se rapprocher de son auditoire et pour «jammer». Ensuite, un spectateur est allé chercher le microphone pour le placer devant lui et c'est de là qu'il a donné le reste de son spectacle. Parmi ses histoires d'amours perdus et de voyages mouvementés, il a glissé une imitation absurde et complètement hilarante de Luc Plamondon qui a duré plusieurs minutes et qui a resurgi à d'autres moments pendant le spectacle. Le seul moment de tension qu'il y a eu entre lui et son auditoire est lorsqu'il a lancé une bouteille d'eau dans la foule vers un spectateur dans la première rangée qui ne voulait pas se taire. Toutefois, personne ne s'est plaint et il a lancé en riant : «ah man, je n'arrive jamais à me contrôler!» D'ailleurs, il s'est amusé avec l'absurdité de sa personnalité de star à maintes reprises au cours de la soirée. Le style acoustique et plus simpliste se prêtait très bien à Jean Leloup et à sa musique. Il était visiblement très à l'aise et son génie d'improvisation ainsi que sa personnalité charismatique ressortaient brillamment. De plus, sa maîtrise de la guitare et de ses capacités de parolier géniales ont été mises en évidence tout au long du spectacle. Il a présenté presque tous ses succès comme les Fourmis, I lost my baby, La vie est laide, Smokey man et une «version hydrophonique» de 1990. Jean Leloup a tout donné à son public. Après avoir joué trois sets, un rappel et avoir entraîné l'Osmose dans son univers délirant, Jean Leloup a quitté la scène avec l'assurance que cette performance intime ne sera pas oubliée de sitôt. |
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Dernière mise à jour le
24 septembre 2003.
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