Rock en stock - Jean Leloup, lutin québécois
par Axelle Videau
dans Le Figaro, 18 février 1992
Article

Si je vous dit (sic) Québec vous allez penser à Fabienne Thibault, Robert Charlebois ou Gilles Vignault. Vous aurez raison, mais aujourd'hui il faut compter avec Jean Leloup, nouvelle star québécoise dont « 1990 » envahit les ondes françaises. Tout a commencé à 13 ans. Premier groupe avec un copain, premières chansons et compositions. Plus tard il se produira dans les bars ou cabarets de son pays, en solo, passant les auditions le plus convenablement du monde pour arriver le jour du concert coiffé à l'iroquois armé d'une guitare débridée, méchamment « hardeuse » ! Un premier enregistrement, « Printemps, été », et il s'envole pour Paris avec un copain pour former un vrai groupe. A Besançon il trouve son guitariste, Alexis, et à Barcelone son bassiste, Patrick. Retour au Québec et en avant la musique. « Printemps, été » a tellement bien marché que les voilà tous projetés sur une scène devant 40 000 personnes. Jean Leloup avoue qu'ils étaient impressionnés. Après des années de galère, enregistrer un disque dans la foulée de concerts énormes, ça frise le conte de fée. Jean Leloup et la sale affaire c'est comme une grosse blague, drôle, de bon goût. Les jeux de mots foisonnent comme dans « Décadence » : « C'est la décadence la décade où l'on danse - les décapés du caporal les décatis du capital ». On sent l'influence de notre Dutronc national à juste titre. Espérons que notre pays saura accueillir comme il se doit ce lutin extraverti pour entrer dans sa ronde lors d'un futur concert.

Jean Leloup et la sale affaire (Fnac Music).

Merci Alex!

MCC, LTC
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Dernière mise à jour le 20 janvier 2005.
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