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Une semaine de découvertes rock
par Denis Lavoie dans La Presse, 2 octobre 1989 |
Article
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Une semaine de découvertes rock
par Denis Lavoie dans La Presse, 2 octobre 1989 |
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Semaine riche en découvertes, grâce au Festival international rock de Montréal qui se déroule au Spectrum et aux Foufounes Électriques, du 2 (aujourd'hui) au 7 octobre. Pas de célébrités, mais des nouveaux groupes québécois et des artistes étrangers qui sont en ascension faute d'être en pleine gloire. Un nom surtout retient l'attention, Cheb Kader, fier représentant de la populaire vague de musique rai. Les autres ont des noms fous comme Parabellum, de France, qui plaît tant aux jeunes qu'on leur réserve une matinée sans alcool aux Foufounes Électriques, le dimanche 8 octobre à 15h. C'est dire qu'il y en a pour tous les goûts et tous les âges à ce festival qui offre l'occasion à des groupes québécois comme Ralph & les Baronics, Me Mom & Morgentaler, Dédé Traqué, Camel Clutch, Vilain Pingouin et Trafic d'Influence, de mieux se faire connaître. Pour un prix raisonnable ($11,99) deux ou trois groupes se succèdent sur la scène du Spectrum. C'est surtout une occasion unique de voir un groupe antillais comme Babylon Fighters, ou camerounais comme Puppa Leslie. C'est donc tous les styles de rock, dans ce qu'il a de plus éclaté, de plus contemporain et de plus typique, qu'on aura l'occasion de voir et d'entendre. C'est le genre d'événement qui s'adresse aux connaisseurs, à ceux qui sont à l'avant-garde et qui recherchent ce qui se fait de neuf dans le monde du rock. LES SPECTACLES Les Soviétiques sont en ville cette semaine. Les quelque 175 chanteurs, danseurs et musiciens du célèbre choeur de l'Armée Rouge présenteront en effet leur spectacle à la Place des Arts du 5 au 8 octobre. Un spectacle exceptionnel. Un imitateur portugais, qu'on nous dit de la trempe d'André-Philippe Gagnon, sera en spectacle pour deux soirs, les 5 et 6 octobre, au restaurant Solamr, 111 est rue Saint-Paul. Il s'agit de Fernando Pereira. La chanteuse Pier Béland compte mettre de l'humour au menu de ses chansons d'amour, dans son premier spectacle présenté à la Place des Arts les 3 et 4 octobre. Robert Charlebois a connu d'autres problèmes de sonorisation après la première de son spectacle présenté au Club Soda (jusqu'au 8 octobre). Le public continue aussi de le bouder un peu, ce qui alimente mal l'énergie de la scène et donne parfois une performance plutôt moche. Le percussionniste Guy Thouin, qui fut de l'Osstidcho, de l'Infonie et du Quatuor de jazz libre du Québec nous propose de le retrouver en spectacle, avec son nouveau groupe, au Café Central, 4479 Saint-Denis, les 5, 6 et 7 octobre. Rendez-vous de jazz et d'improvisation qui marque le retour du musicien d'un séjour en Inde où il a étudié avec un maître des tablas. CONCOURS ET FOLKLORE Finale, le samedi 7 octobre, du Festival international de la chanson de Granby. Le grand public pourra assister au gala et apprécier le talent des huit jeunes concurents retenus pour cette grande finale, car Télé-Métropole retransmet l'événement en direct à 19h, une première pour ce doyen des concours pour jeunes talents. Un ex-concurrent devenu professionnel, Jean Leloup, clôturera la soirée. Concours folklorique présenté à Saint-Hyacinthe le dimanche 8 octobre. Violonneux, accordéonistes, gigueurs et harmonicistes s'affronteront en présence du public. Présenté au saloon Le Lousiane. JEAN LAPOINTE REVIENT Le fantaisiste Jean Lapointe rencontre la presse montréalaise jeudi pour parler de sa série de spectacles (qui l'amènera sur la scène du théâtre Saint-Denis dont le réaménagement ne sera terminé qu'au début de 1990) et nous offrir un nouveau microsillon. L'artiste sera en spectacle à Laval, salle André-Mathieu, les 7 et 8 octobre. LE ROCK EN ANGLAIS Un lecteur, René Binet, m'écrit pour me reprocher ma trop grande tolérance à l'endroit des jeunes rockers français et québécois, Noir Désir et Jean Leloup, quant au fait qu'ils aient chanté en anglais aux récentes FrancoFolies. J'avoue ne pas avoir sévèrement critiqué cette habitude de faire du rock en anglais. C'est déjà heureux qu'on sache en faire aussi en français de plus en plus et, espérons-le, de mieux en mieux. Peut-être y aura-t-il lieu de se montrer plus sévère à l'avenir, car m'est avis qu'on peut aussi bien faire du rock en français et que ça se comprend mieux. |
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Dernière mise à jour le
11 mars 2003.
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