Jean Leloup veut rectifier le tir...
par Marie-Joëlle Parent
dans Le Journal de Montréal, 9 novembre 2006
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Il est risqué de se prononcer contre les artistes de la relève par les temps qui courent. Jean Leloup n'a pas aimé la façon dont ses propos ont été utilisés par certains chroniqueurs de La Presse. Hier, il a tenté de rectifier le tir dans une lettre ouverte envoyée au Journal de Montréal.

Après Charlebois qui a confié au Journal de Montréal trouver la relève musicale un peu brouillonne, Jean Leloup à son tour s'est retrouvé à se prononcer sur la question, un peu malgré lui.

«Je n'ai pas voulu faire de peine à ces bands», dit Jean Leloup, joint hier au téléphone.

Ces bands, ce sont Karkwa, Malajube et Pierre Lapointe notamment, sur qui il s'est prononcé plutôt négativement tel que rapporté par Marc Cassivi dans La Presse de mardi.

Il déclarait à cette occasion ne pas être du tout impressionné par les textes de la relève et qu'il s'agissait non pas de l'âge d'or musical mais plutôt de l'âge de la ouate.

«Pas important»

«Mon opinion sur les bands, c'est pas important, ça ne vaut pas un article d'une demi-page», dit Jean Leclerc.

Un traitement qui a surpris Jean Leloup, qui après avoir passé quatre heures d'entrevue avec le journaliste ignorait que ses propos seraient ainsi rapportés.

«Oui, c'est l'âge de la ouate, mais on n'est pas obligé d'en parler», dit-il.

«Je n'ai pas pensé que j'étais devenu si important. Je n'ai rien demandé à personne, je ne suis pas une encyclopédie d'opinion», dit-il.

Ça continue

Hier, la chroniqueuse Natalie Petrowski a repris les propos de Leclerc et lui a reproché son manque de reconnaissance envers ses contemporains, incluant par le fait même Robert Charlebois et Lise Payette.

Tempête dans un verre d'eau

Toute cette histoire est une tempête dans un verre d'eau, selon Jean Leclerc.

«Natalie Petrowski installe un groupe de gros méchants, moi et puis Charlebois. Je pense qu'elle ne comprend pas mes jokes», dit-il.

«J'avais oublié comment ça fonctionne les journalistes», dit-il.

«Je ne me force pas à écouter de la musique parce que c'est celle de mon voisin. Je ne connais pas plus la musique québécoise que la formule 1. Ce n'est pas que j'aime pas ce qu'ils font, je ne connais pas, c'est tout», explique le chanteur.

«C'est pas important ce que je pense de Karkwa et de Malajube. Ça ne méritait pas un article», dit-il.

«Est-ce qu'on demande à Karkwa ce qu'il pense du reggae?» poursuit Leloup.

«Pour être bien honnête, je trouve qu'on est tous ben ordinaires au Québec», dit-il pour conclure.

Photo d'archives Pascal Ratthé: Jean Leclerc a voulu rectifier le tir par rapport à son opinion sur les artistes de la relève. Son opinion ne vaut pas des articles dans les journaux, selon lui.
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Dernière mise à jour le 10 novembre 2006.
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