Leloup est à pleurer
par Josianne Desloges
dans Impact Campus, 2 septembre 2008
Critique

Samedi soir dernier au Colisée Pepsi, tout était en place pour le pow-wow de l'année: les plumes, les arbres, le totem, Steve Hill, 6000 fans survoltés... Même les extra-terrestres discos étaient au rendez-vous! Il ne manquait que le Jean Leloup de la belle époque pour faire lever le spectacle. Déception, vous dites?

Vingt chansons en trois heures (dont les classiques "Cookie", "Isabelle", "1990" et "Le Dôme") entrecoupées de longs intermèdes improvisés -- et franchement répétitifs, une alternance de costumes certes tous plus flamboyants les uns que les autres, un semblant d'histoire de jeune indien et de Lady Wolf... Et une bordée d'insultes pour la foule. Les spectateurs du parterre, bêtement déguisés en Amérindiens ou en Reine d'Angleterre pour l'occasion -- l'hommage de Leloup au 400e, étaient en droit de s'attendre à plus, surtout qu'ils avaient payé près de 90$ pour assister au retour de l'idole déchue. La preuve qu'il ne suffit pas de mettre une cape de fourrure pour être roi.

Car, il ne faut pas se leurrer, John The Wolf n'est plus que l'ombre de lui-même. Visiblement, ce spectacle ne servait qu'à financer son prochain trip en Papouasie ou ailleurs afin qu'il tourne un autre film incompréhensible ou qu'il écrive un autre livre d'un amateurisme crasse. Take the money and go Johnny, go!

Photo: Josianne Desloges.
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Dernière mise à jour le 7 septembre 2008.
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