Le Castel > Le Castel: Herbert au pays de Kunderwald |
Dans cette émission d'une heure où se côtoient chanson et fiction, le chanteur nous invite à pénétrer dans un monde surréaliste tout droit sorti de son imagination débordante, le pays de Kunderwald, où habite un certain Herbert, comptable tout ce qu'il y a de plus moyen dont Leloup a choisi de faire son personnage principal. Soigneusement intercalés dans la trame sonore exécutée par Leloup et ses musiciens directement sous l'oeil des caméras, onze mini-épisodes des aventures d'Herbert au pays de Kunderwald sont portés a l'écran et dévoilés dans toute leur étrange réalité par les comédiens en chair et en os. Improvisations musicales, chansons originales et histoires loufoques peuplent l'univers fantastique de Jean, dont les frontières sont repoussées encore plus loin avec cette émission spéciale qui oscille entre l'absurde et le rocambolesque... (description tirée du guide la programmation de Radio- Canada avant la première diffusion prévue le 3 octobre 1999).Or, Radio-Canada a décidé de la retirer de l'horaire à la toute dernière minute et de la remplacer par Bruno Pelletier - Plein chant. L'explication de Radio-Canada:
«Vous n'êtes pas sans ignorer que Jean Leloup est un artiste qui se distingue par son originalité mais aussi par la façon virulente qu'il a de dépeindre la société. Le contenu de « L'Univers fantastique de Jean Leloup » ne fait pas exception et certaines scènes ont été jugées trop violentes ou trop osées pour être diffusées à une heure et à un soir d'écoute familiale risquant ainsi de heurter la sensibilité de certaines personnes.» (http://freeherbert.iquebec.com/txt/19991001.txtUne entrevue avec Jean Leloup donne quelques explications plus précises:
«J'ai fait quelque chose d'éclaté, c'est une histoire bien compliquée», risque Leloup, moins bavard que la veille. Au terme d'un échange décousu, on finit par apprendre qu'on y croise entre autres une fille qui passe son temps à se suicider et un couple préoccupé par leurs relations sexuelles inexistantes. « Le contraste est très drôle, assure Leloup, mais les producteurs ont eu peur que ça encourage au suicide... »Après une longue attente, l'émission a finalement été diffusée le 16 décembre 2000, sous le titre Quelques nouvelles de Jean Leloup. La version télédiffusée dure 46 minutes et il y est bien question de suicide et d'un couple préoccupé par leurs relations sexuelles inexistantes.
Leloup ressort ses crocs: « C'est l'hypocrisie des médias et l'absence de sens de l'humour qui encouragent au suicide. Les télés du monde entier sont en train de mettre le couvercle sur tous les sujets brûlants. On y passe des émissions tellement plates, tellement chiantes, qui sont tellement pas vraies que tous ceux qui ont un peu de sentiment humain sentent qu'ils se font bourrer. Ou bien ils se sentent anormaux. Les kids qui ne ressentent pas tous les beaux sentiments qu'on leur montre à la télé se sentent honteux et épouvantablement merdiques. »
Visiblement échaudé d'avoir frappé le mur de la censure, Leloup parle de ce projet avec détachement. Les producteurs ont pris les choses en main et on devrait voir les résultats l'hiver prochain. Le scénariste lui-même ne sait pas trop à quoi s'attendre. « Je ne l'ai pas encore vu, avoue-t-il. J'espère juste que ça ne ressemble pas à Virginie ! » (Voir, 28 septembre 2000)
Dans le plat pays de Kunderwald vit Herbert, un expert comptable de 45 ans. Les péripéties farfelues se succèdent et nous entraînent dans un univers insolite où la chanson côtoie la fiction. Présentées sous forme de tableau, les aventures d'Herbert et de ses comparses sont issues de nouvelles inédites écrites par Jean Leloup. Ce dernier assure par ailleurs la narration de l'émission avec le talent de conteur et le cynisme qu'on lui connaît. Les spectateurs ont également l'occasion de retrouver l'artiste en personnage quasi-burlesque commentant l'action et revisitant même certains de ses grands succès en versions inédites (La Pluie, La vie est laide, 1990, Laura, Les Fourmis, Je joue de la guitare, etc). L'émission d'une durée d'une heure entraîne le spectateur au coeur de l'univers imaginaire de Jean Leloup, un univers qui ne cesse de nous surprendre et qui expose, de façon colorée, toujours originale, les velléités et les absurdités de la vie quotidienne.
Jean Leloup, chanteur mais aussi poète, adore écrire. Le public québécois connaît déjà ses chansons et ses poèmes, et il découvrira ce week-end quelques-unes de ces nouvelles littéraires adaptées pour la télévision sous le titre Herbert au pays de Kunderwald. Elles seront diffusées dans le cadre d'une émission spéciale, samedi 16 décembre, à 22h50.
Par une série de péripéties farfelues vous entraînant dans un univers insolite où la chanson côtoie la fiction, ces quelques nouvelles de Jean Leloup racontent les aventures d'Herbert, un expert comptable de 45 ans qui vit dans le plat pays de Kunderwald.
Avec le talent de conteur et le cynisme qu'on lui connaît, Jean Leloup assure la narration de l'émission. Il se transforme en personnage quasi-burlesque et revisite certains de ses grands succès (La Pluie, La vie est laide, 1990, Laura, Les Fourmis, Je joue de la guitare, etc). Le conte d'une durée d'une heure entraîne le spectateur au coeur de l'univers imaginaire de Jean Leloup, qui expose, de façon colorée et toujours originale, les velléités et les absurdités de la vie quotidienne.
Depuis deux ans, cette émission préoccupe à Radio-Canada. En fait, trop de scènes de suicide notamment empêchaient sa diffusion. Mais après avoir coupé trente minutes à la version intégrale, cette production surréaliste est enfin diffusée.